Psychothérapie

C’est dans la langue maternelle qu’on a vécu les expériences du passé et ceux-ci ont souvent une grande influence sur notre attitude envers la vie et notre comportement d’aujourd’hui. De pouvoir raconter dans la langue maternelle facilite l’accès aux émotions et aux pensées liées aux expériences aussi comme la compréhension de ses difficultés et le processus de changement.

Proposer des séances en français signifie pour moi de lier le travail avec un plaisir. Ayant vécu presque deux ans en France et ayant parlé le français regulièremment pendant quelques années je me debrouille encore assez bien. Jusqu’à aujourd’hui j’ai traité à côté de mes patients allemands une dizaine de patients français qui pouvait profité de la possibilté de pouvoir s’exprimer dans leur propre langue et de quleuqu’un qui connaît la réalité allemand.

La thérapie comportementale

La thérapie comportementale est apparue au milieu du 20e siècle et a été développée depuis lors sur la base de connaissances scientifiques en psychologie et en médecine. Par opposition à la psychanalyse selon Freud, les thérapeutes comportementaux se sont d’abord concentrés sur la modification du comportement visible. Cependant, dès les années 60, les processus internes tels que les pensées et les représentations, et à partir des années 90, les sentiments, le contexte biographique et la relation thérapeutique ont été davantage pris en compte dans le travail. Ainsi, la thérapie comportementale moderne – dont je me considère comme une représentante – a une vision globale de l’interaction entre le comportement, les pensées et les sentiments.

Au cours de la thérapie, nous développons avec le patient une compréhension de l’origine des problèmes et de leur maintien dans le contexte de vie actuel. De nouvelles perspectives et possibilités de changement s’ouvrent ainsi. Celles-ci sont constamment testées dans des actions concrètes entre les séances de thérapie. Le patient est un partenaire actif qui, grâce à l’accompagnement fiable du thérapeute, suit et participe au traitement. Il ne s’agit pas seulement d’un comportement « visible », mais aussi de l’élaboration et de la remise en question de ses propres hypothèses de base. L’approche intégrative offre pour cela de nombreuses méthodes spécifiques et générales.

La thérapie des schémas

La thérapie des schémas associe désormais des approches et des méthodes de thérapie comportementale à des idées et des techniques d’autres orientations thérapeutiques telles que la psychothérapie fondée sur la psychologie des profondeurs, la psychothérapie par la parole, le psychodrame et la Gestalt-thérapie. Un accent particulier est mis sur les émotions. La thérapie par les schémas doit aider à mieux se comprendre soi-même et à mieux comprendre ses propres sentiments, surtout là où des schémas de vécu récurrents bloquent les véritables objectifs. On part du principe qu’une enfance ne doit pas être parfaite pour pouvoir se développer de manière adéquate. Toutefois, si les besoins centraux de l’enfant (comme le besoin d’attachement, d’autonomie, d’acceptation) sont frustrés par un « trop peu » mais aussi par un « trop », le développement dans ce domaine est inhibé. L’enfant réagit en utilisant l’une des trois stratégies d’adaptation : Freeze, Flight or Fight, que l’on peut traduire par se conformer, éviter ou surcompenser. Comme les véritables besoins frustrés restent insatisfaits, des modèles de vécu et de comportement rigides – appelés schémas – finissent par se former et conduisent à l’âge adulte aux problèmes récurrents.

Au cours de la thérapie, ces besoins fondamentaux frustrés, les schémas correspondants et les stratégies d’adaptation doivent être identifiés et vérifiés, afin de trouver finalement des moyens de satisfaire les besoins réels de manière plus appropriée. Les patients apprécient souvent beaucoup cette méthode de travail, car ils ont l’impression de travailler sur le « véritable noyau » de leurs problèmes, et ce d’une manière très compréhensible et compréhensible.

Déroulement

Vous pouvez prendre rendez-vous pour un premier entretien (consultation psychothérapeutique) par téléphone ou mieux encore par e-mail.

Lors du premier contact, je clarifie les difficultés et les idées que vous apportez et ensuite si je peux vous proposer un traitement et lequel. En revanche, vous devez clarifier pour vous-même les questions suivantes : Est-ce que je peux m’imaginer travailler à long terme avec la thérapeute ? Est-ce que je pourrais m’imaginer lui confier des choses importantes de ma vie ? Ai-je l’impression qu’elle peut proposer de l’aide pour mes difficultés ?

Après une décision commune en faveur d’une collaboration, jusqu’à deux autres consultations psychothérapeutiques et quatre séances dites probatoires suivent, au cours desquelles un diagnostic détaillé des symptômes présents et la saisie de l’histoire de la maladie (anamnèse) sont effectués en tenant compte des facteurs d’influence importants de votre histoire personnelle. Des objectifs thérapeutiques concrets et réalisables sont élaborés ensemble et un premier plan de traitement individuel est mis au point. Les conditions générales sont définies dans un contrat thérapeutique.

La thérapie proprement dite a lieu en tant que thérapie individuelle à des dates régulières convenues à l’avance, une à deux fois par semaine au maximum, pendant 50 minutes. Si nécessaire, des doubles séances peuvent être organisées et des personnes de référence peuvent être impliquées temporairement. Une thérapie à court terme comprend 24 séances, qui peuvent éventuellement être prolongées jusqu’à 60 à 80 séances au maximum.

Toutes les informations sont toujours traitées de manière strictement confidentielle, conformément à l’obligation de secret professionnel selon le §203 du code pénal allemand et le code de déontologie de la profession.

Les frais sont pris en charge par les caisses d’assurance maladie publiques et privées. Pour les personnes payant elles-mêmes, les honoraires sont fonction de la Gebührenordnung für Psychotherapeuten GOP.